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Tacos and margaritas

22 juin 2015

Chérie, à quoi tu penses pendant qu'j'te baise ?

 

Mais ? à Ryan Gosling voyons, qui d'autre ? Que tu es sot ! 

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Cette fois, Cosmo nous emmène loin dedans la cervelle des femmes pendant qu'elles font l'amour pour la première fois avec un nouveau partenaire.
Je m'attendais à beaucoup de choses, mais quand même, pas à ça.
Encore un article à la con qui ne sert à rien, à part peut être faire passer les femmes pour des connes soumises.

 

Je pense qu’il faut arrêter de faire passer les femmes pour des grandes cérébrales, incroyablement romantiques et qui attendent que l’homme prenne les choses en mains et qu’il nous baise comme dans un roman à l’eau de rose... heu, nous fasse l'amour, pardon.
L’auteur de cet article se contredit lui-même (ou elle-même, je sais pas, je ne trouve pas de nom.) au départ, il s’agit de laisser monsieur gérer la situation, parce que, c'est bien connu, c'est toujours à l'homme de commencer. Ensuite, il nous autorise à nous manifester pour guider notre partenaire.
Merci cosmo, c’est sympa de savoir qu’on a le droit de participer à nos propres rapports sexuels !

 

Je trouve assez honteux la façon dont est traitée la partie préservatif. Pourquoi le moment de sortir le préservatif serait gênant ?
C’est gênant d’avoir une sexualité responsable ?
C’est gênant de ne pas vouloir se chopper une MST, le sida ou une grossesse non désirée ?
Je ne crois pas.
La capote, c’est obligatoire. Pas de capote, pas de baise. POINT.

Si quelqu’un est gêné par « un morceau de caoutchouc » tant pis pour cette personne. Qu’elle reste dans sa misère sexuelle. Perso, je pars baiser ailleurs.

 

Ensuite, non, je m’insurge, les femmes n’attendent pas forcément que môssieur déroule la cellophane sur le saucisson.
Alors, pour la première fois, oui, peut être qu’on préfère que l’homme se débrouille tout seul avec sa bite, pourtant, ça reste un pénis, pas de quoi avoir peur (à moins tomber sur Long Dong Silver) et on va lui faire des trucs bien plus cochon qu’un simple enfilage de préservatif.
Comment ce « un morceau de caoutchouc » peut-il être encore source de gêne de nos jours ? Merde à la fin, ça devrait être un truc banal, parfaitement intégré dans les préliminaires.

 

Ecrire que « Le moment de mettre le préservatif paraît durer une éternité. Et quel est le plus gênant ? Un homme essayant désespérément de mettre un morceau de caoutchouc sur son pénis ou nous essayant de ne pas faire attention au temps qui passe ? » C’est condamner le préservatif. C’est l’enfermer dans le rôle du mauvais moment à passer avant le coït.

Alors oui, ça arrive parfois à l’homme de galérer à enfiler la capote, mais la seule solution pour la femme serait de rester là, comme une conne, à attendre en regardant ailleurs et en faisant semblant que tout va bien ?
Bah non ! On peut continuer à embrasser l’autre, à le caresser, à lui susurrer des cochonneries dans l’oreille, lui mordre les fesses. Hum ? Trop tôt le bouffage de cul ? Au temps pour moi !

Enfiler une capote, ça s’apprend. C’est Darth-Bertrand qui m’a appris quand on en était encore à la phase capote. Et on s’est marré comme des baleines parce qu’il s’est avéré que je suis vraiment très, très nulle !

 

Le reste de l’article n’est pas mieux. On accélère parce qu’on trouve ça trop long, mais faut pas qu’il jouisse trop vite ou « qu’il ne va pas tenter quelque chose de bizarre ». Bizarre comment ? Faudrait définir bizarre. « Rester traditionnelle ». Nan mais, traditionnelle comment ?
Si je comprends bien, c’est missionnaire et basta ? Le reste est considéré comme bizarre ?
Fantastique.

Et le post-coïtal nous achève à coup de clichés de l’homme qui s’endort tout de suite après et de la femme qui va penser à bouffer, à un autre mec et, attention must absolu, à sa manucure du lendemain !
Mais bien sûr, on fait toute ça ! Messieurs, vous pouvez vous fier à 100% aux magazines féminins, ce n’est pas rempli de clichés. Non, c’est juste un concentré de ramassis de conneries !

 

Les premières fois peuvent être sources de tensions, mais normalement, quand on est parti dans l’action, quand on est dedans et qu’on ne se concentre que sur ce qu’on est en train de faire, (et c’est ce qu’on fait. Non, on ne pense pas à la liste de courses) tout roule !

Faut y aller au feeling. Se laisser aller. Du moment que tout le monde est d’accord, tout est ok, y’a pas de problème. Faut pas avoir peur du regard, du jugement des autres. Ils ne sont pas présents dans la pièce en train de vous mater,  si ?!
Après, lui dire pour la première fois de vous cravacher la croupe comme un vilain petit poney… j’suis pas sûre, hein !

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15 juin 2015

Amour patriarcal

 

J'essaie de poster un article tous les lundis, mais je n'étais pas chez moi ce week-end, et je n'ai pas eu le temps de préparer ça. Je poste un article que j'avais en stock, mais il est un peu décousu et répétitif; Pardon d'avance.

 

J’ai précédemment dit que je faisais partie de quelques groupes traitant de perversion narcissique sur Facebook, et la dernière fois, ce sujet avait été partagé.

Seules deux personnes ont réagi.

 

amour patriarcale

 

 

Ce n'est pas de la haine envers les hommes, c'est de la dénonciation de notre société qui est patriarcale.

 

C’est vrai que l’auteure va loin dans ses propos et le fait qu’elle dise « les hommes » et non pas « certains hommes » rend l’ensemble assez agressif envers la gente masculine. Mais je suis assez d'accord avec ce qui est écrit au début et c’est là-dessus que je vais réagir ; je m’arrête à la violence conjugale. (Non pas que ça ne m’intéresse pas, mais c’est un sujet très délicat et je ne pense pas être encore prête à l’aborder.)

Nous sommes conditionnées depuis notre enfance à être de parfaites femmes d'intérieur, des utérus sur pattes et à être soumises aux hommes. Le sexe faible, c’est nous.

Nous sommes matraquées quotidiennement par des images d'hommes forts qui travaillent dur, sont sûrs d’eux et conduisent des grosses voitures. Ils transpirent la testostérone, sont beaux, musclés, blancs et hétéros, pratiquent des sports extrêmes tandis que les femmes enlèvent des tâches diverses et variées sur des supports divers et variés et s'occupent de leurs enfants en affichant une mine radieuse.
Elles sont le plus souvent à la maison, entourées d’enfants, elles ont le corps de femmes qui n’ont jamais connus les ravages que peut causer une grossesse (ou ont un coach perso et les moyens de faire de la chirurgie esthétiques), elles sont belles, blanches, hétérosexuelles, toujours parfaitement apprêtées, ont l’air d’avoir des nuits correctes (jamais échevelées), et ont l’air totalement épanouie dans leur rôle de mère et de boniche.

C'est le message que nous avons assimilé depuis toujours : être mère, c'est formidable et c'est pour ça que nous sommes faites.

 

Et si tout ça n’était qu’un énorme mensonge ? Je connais des tas de mères qui s’épuisent à la tâche et qui estiment ne pas avoir le droit de se plaindre, après tout, elles les ont voulu ces enfants. C’est merveilleux, elles devraient simplement être heureuses.
Moi aussi,  je me suis déjà dis « j’ai voulu des enfants, alors je n’ai pas le droit de me plaindre. »
Ben oui, franchement, quel genre de mère oserait se plaindre de ses enfants ?
Une mère normale peut-être ? Pas un robot dépourvu d’émotion à la Bree Van de Kamp.

 

Regardez–y de plus prêt.
C’est sympa d’après vous de passer ses journées à bosser (parce que, oui, maintenant il faut en plus bosser), à récurer sa baraque dès qu’on rentre, parce que celle-ci doit être impeccable et gérer les enfants sans oublier de cuisiner un-bon-repas-pour-son-mari-qui-travaille-toute-la-journée-et-qui-sera-fatigué-quand-il-rentrera… (Et nous, on est quoi ? Des koalas ?)


Aux yeux de la société patriarcale, une maison mal tenue = une mauvaise maîtresse de maison = femme imparfaite.
Oooouuuuuh ! La honte ! Cachez-vous mesdames !
Même moi je déteste recevoir du monde à l’improviste  car c’est souvent le merdier chez moi et j’ai peur du jugement des autres.
D’ailleurs ma mère ne se prive pas de commentaires si ma vaisselle n’est pas faite. Je déteste faire la vaisselle !
Mon compagnon est du genre bordélique et pas accro au ménage et y’a toujours du monde qui débarque chez lui sans prévenir. Et tout le monde s’en branle du bordel monstre qui règne dans son appart.
Cela dit, lui, il a une excuse en or : C’est un mec ! Le ménage c’est pas son truc. Pardonnons-lui ses offenses car il a un pénis pour l’excuser.

 

Nous nous faisons quotidiennement agresser les rétines par de la publicité sexiste qui nous enferme dans le rôle de celle qui gère la maison, cuisine et éduque les enfants.
Oh oui mesdames, faites des enfants !
A croire que nous avons spécialement été conçues pour ça. Qu’une femme ne peut être accomplie sans avoir enfanté.
Les femmes qui font le choix de ne pas avoir d’enfants sont très fortement pointées du doigt et subissent des pressions de la part de leur entourage. (A lire, le dossier sur les Nullipares du Causette n°56).
Les couples qui préfèrent adopter un chien plutôt que d’avoir un enfant  sont marginalisés.

Ils ne rentrent plus dans le moule de la société patriarcale. Ils dérangent.
Faire ses propres choix, quelle honte !

 

Tiens, d’ailleurs j’apprends que les femmes de l’Upper East Side obtiennent  « des gratifications financières, parfois négociées avant même le mariage et distribuées en cas de bonne gestion du budget du foyer ou "si les enfants ont été acceptés dans une bonne école". »

Grazia s’indigne mollement en ajoutant entre parenthèse « On espère pour elles que leurs performances sexuelles ne font pas partie des critères ! »
[A lire ici.]

 

 

Pourtant, avoir des enfants ce n’est pas si formidable que ça. Je le sais, j’en ai deux et je suis seule pour les élever.
Evidement, la société patriarcale m’est reconnaissante d’avoir agi exactement comme elle l’attendait, mais la société actuelle me pointe du doigt si je reste à la maison à profiter des minimas sociaux. Je suis taxée de fainéante et de profiteuse. Mais ça, c’est un autre débat.

Les enfants, donc. Ce don si précieux. Cette finalité en soit. Comme je le disais, c’est pas si formidable que ça.
C’est franchement crevant. Mais en fait, je ne vous apprends rien, n’est ce pas ? Tout le monde le sait, mais personne ne dit rien. Tout le monde souri et dit « avoir des enfants, c’est une merveilleuse expérience. »

J’aime mes enfants, je ne regrette pas de les avoir mis au monde, mais franchement, certains jours, je préfèrerai qu’ils soient sur une autre planète pendant que je suis au Mexique en train de m’enfiler des tonnes de tacos et de margaritas (je finirai obèse, c’est un fait !)

 

Je me souviens avoir lu un article génial appelé Nous sommes des menteuses de mères en filles qui traite de ce sujet et qui est vraiment déculpabilisant.
C’est vraiment le genre d’article qui fait du bien aux mères au bord de la crise de nerfs. Il nous le dit : on a le droit d’être fatiguées et d’en avoir marre. Etre mère, c’est pas une sinécure. (C’est pas faux)

 

 

Notre bonheur ne dépend pas de notre couple ou de notre maternité.

Arrêtons de caser dans la catégorie « vielles folles » les femmes qui ont fait le choix de ne pas avoir d’enfant ou d’être seule. Après tout, on fout royalement la paix aux hommes célibataires de plus de 40 ans.
Si vous êtes bien célibataire et/ou  sans enfant, y’a pas à se prendre la tête. Faites un gros fuck à la société patriarcale et continuez à vivre comme vous le voulez.

Votre bonheur est entre vous vos mains. Les vôtres à vous !

Ne laissez pas votre bonheur reposer dans les mains de quelqu’un d’autre. Si vous n’êtes pas heureux seul, vous ne le serez pas plus avec quelqu’un d’autre. Ça ne sera qu’une illusion, ça ne durera pas.
Prenez vous en main. Prenez votre vie en main pour qu’elle soit conforme à VOS attentes, pas à celles  de notre société patriarcale. Mettez vous ça en tête, elle ne veut pas forcément votre bien.

8 juin 2015

Les premières fois.

Premier rendez-vous, première baise, c’est le genre d’article super récurent dans la presse féminine.

Alors, oui, ces premières fois sont source de stress et de tension, mais c’est franchement pas la peine d’en rajouter. Parce que oui, je trouve qu’ils n’aident pas du tout.

A cause du jugement porté sur les femmes sur le temps qui s’écoule entre la rencontre et le moment où elles vont coucher avec leur nouveau « partenaire », ben on se sent obligées de faire super attention et , au lieu de s’écouter, on doit se contrôler, s’oublier pour se plier à ce qui est véhiculé dans les médias qui continuent à dire : « ma fille, si tu couches le premier soir, t’es vraiment qu’une salope. »

Par exemple, Grazia nous apprend qu’il faut attendre le 5ème rendez-vous avant de coucher. Le 5ème ! Même plus le 3ème, comme dans les séries américaines, nan, deux de plus.
Dans cet article, il y a également une liste de choses que les femmes souhaiteraient avoir avant de coucher avec un homme.
Cette liste comporte des chiffres très précis, genre 5 messages sur les réseaux sociaux, 12 échanges de textos, 7 baisers passionnés, …
On est censée faire quoi ? Ecrire cette liste dans un carnet et cocher au fur et à mesure ? Se demander si ce baiser était suffisamment passionné à notre goût ? …
Quand tout est coché on dit à Jules : « c’est bon, on peut baiser ! … Encore que, ton cadeau n°2 était un peu léger… bon allez, achètes moi un collier, on n’en parle plus et on baise mardi en huit ! »

Ça me rappelle un article que j’avais lu une fois  je ne sais plus où, qui donnait des conseils aux hommes pour réussir à coucher avec une femme. Il devait la complimenter et lui offrir un cadeau.
Et hop ! Imparable ! Infaillible !
Tu prends une femme, n’importe laquelle, elle dit non ? Pas grave, ça va changer ! Tu lui dis qu’elle a des beaux cheveux, tu lui offres un foulard et hop, elle se met sur le dos, les jambes écartées. C’est magique !

Merci le message de merde qui dit aux hommes que la femme qu’il convoite finira par changer d’avis parce qu’une gonzesse, c’est intéressée et donc facile à manipuler. Un cadeau et hop, c’est parti.
Oui, un peu comme un âne avec une carotte accrochée à un bâton.

 

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De son côté, Cosmopolitan nous liste carrément ce qu’il faut prévoir pour la première nuit avec Jules.
10 points, rien que ça, De la date au vernis à ongle.

« Vous le savez, vous le sentez, c’est noté sur votre agenda juste au-dessus de « RDV chez le coiffeur » et « perdre trois kilos » : vendredi sera votre Première Nuit avec Lui. Détails triviaux et subtilités diplomatiques à vérifier avant la première nuit. »

 

Le rendez-vous chez le coiffeur et perdre trois kg c’est absolument nécessaire pour baiser ? Faudrait surtout pas qu’il voie nos racines, ou qu’on soit grosse. Ça pourrait le dégoûter.

Au bout d’un moment, on se demande si on est là pour faire visiter son appart dans l’espoir de le vendre un bon prix ou juste pour s’envoyer en l’air avec son mec.

Change tes draps, ça pue la chatte ; fais toi une pédicure, il ne va regarder que tes orteils ; fais un bon repas, ça va le mettre en jambes, …

Il n’y a plus rien de spontané, tout est milimétré, calculé au poil de cul… Où est la place pour le fun là dedans ?
Même dans l’article de Grazia et de sa liste pré-coïtale, il n’y a pas 6 grosses rigolades. C’est important de se marrer, non ? Y’a que moi que ça intéresse, qui pense que ça crée une complicité ?

 

Je ne suis pas d’accord, je ne suis absolument pas d’accord.

Laissons les choses venir d’elles mêmes.

Oublions les jugements de merde, Ecoutons nous. On a envie ? Et ben en avant, faisons-le.

Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Que ce soit une histoire sérieuse ou pas, je couchais quand j’en avais envie. Et quand je n’en avais pas envie ben je ne couchais pas ! C’est pas plus compliqué en fait.

Il existe malheureusement des trous du cul qui sont capables de vous balancer en vous larguant des trucs du genre « il est inenvisageable pour moi de me projeter avec une fille qui couche le premier soir. Après, je reste un mec. »
(Si tu me lis misérable trou du cul, s’il te plait, va te faire rôtir la bite en enfer et sache que tu es un amant lamentable.)
Ce genre de mec ne vaut vraiment pas le coup que vous pleuriez dessus. L'excuse "je suis un mec, donc, j'ai le droit et pas toi." me rend folle.

Une amie vous juge ? Reprenez-la ! C’est du slut Shaming. Vous êtes une grande fille, non ? C’est votre corps à vous, vos envies. Son jugement, elle le garde. Vous n’avez pas à culpabiliser. Quoi qu’on vous dise. C’est votre choix, assumez-le. N’écoutez pas les soit disant bien pensant.


Au pire, si c’est trop difficile, mentez ! On s’en fout.

J’ai deux sœurs. Quand j’ai rencontré John-Pascal, j’étais à la fois surexcitée et très stressée à l’approche de notre premier rendez-vous. Je ne savais absolument pas ce qui m’attendait et j’avais besoin de décharger toutes ces tensions auprès d’autres femmes. Mes sœurs, donc, et mes amies.

Pendant que ma frangine n°1 était à peu près aussi excitée que moi, ma frangine n°2 m’a dit « surtout, tu ne couches pas avec lui le premier soir, hein. »
Je me suis contentée de lui dire « non, bien sûr que non. »

C’est vrai qu’à la base, j’avais prévu d’aller boire un simple verre avec lui et ensuite, rentrer chez moi. Seule.

Sauf que, ce rendez-vous était tellement génial, que quand il m’a proposé de venir chez lui (il avait de la tequila au congel, en plus), j’ai dit oui.
Là encore, c’était génial, on a parlé, on a ri, tout était si simple, que quand il m’a attrapé pour m’embrasser et qu’il m’a entrainé dans le canapé pour m’embrasser encore,  j’ai vite oublié tout le reste et je lui ai enlevé sa chemise… et c’était génial.
Et il a trouvé ça génial.
Le lendemain, quand mes sœurs sont venues au rapport, j’ai tout raconté à ma frangine n°1, pendant qu’à ma frangine n°2, je lui disais « non, on a rien fait. Trois fois, on a rien fait ! »

Elle était contente et moi, j’ai échappé à une leçon de morale que je n’avais pas envie d’entendre à ce moment là.
Mais si cette histoire se passait maintenant, je dirais la vérité. J’assume totalement ce que je fais.

Jugez-moi si ça vous amuse, en attendant, je vis ma vie, je fais ce que je veux et je m’amuse drôlement !

Laissez-vous aller les filles. Ecoutez-vous, c’est le plus important. Si vous avez envie de coucher avec un mec, et que l’envie est partagée, faites-le ! Il n’y a pas à culpabiliser.

Quelle importance quand ? Quelle importance comment ? L’essentiel c’est de passer un bon moment non, Le sexe, c’est censé être agréable, pas préparé des jours à l’avance. Planifier, c’est le meilleurs moyen de se foutre encore plus de pression sur le dos, et aussi d’idéaliser les choses et d’être déçue parce que, faut pas rêver, ça ne se passera pas exactement comme dans vos fantasmes.

Et vous, les chroniqueuses de magazines soient disant destinées aux femmes, détendez-vous un peu du vagin. En continuant à dire aux femmes ce qu’elles doivent faire ou ne pas faire, on n’est pas prêt de faire évoluer les mentalités.

 

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1 juin 2015

Cinq sms que les mecs rêvent de recevoir... ou comment bien foirer sa relation dès le départ.

 

Le monde pulule à présent de pseudo gourou de la drague tous prêts à vous apprendre comment séduire l'autre.
Je ne mets pas tout le monde dans le même panier, il n'y a pas que des Guillaume Pley ou des Julien Blanc, mais c'est quand même pas super fantastique.

J'ai trouvé un article dans cosmopolitan dans lequel ils donnent les conseils de l'un d'entre eux pour pécho grace à des sms. Mais pas n'importe quels sms. apparement, ceux là, tous les hommes rêvent de les recevoir.
Suis pas sûre, moi...

 

Voici la liste de ces fameux sms magiques :

 

 

  • « Je suis à ce nouveau Lounge bar qui vient d’ouvrir. La musique est vraiment cool. Pourquoi je ne t’y vois pas ? »

 

Pourquoi c’est hot :

Le mec verra que vos occupations sont sympas et il sentira qu’il rate un moment cool. S’il vous apprécie, il vous répondra. Sinon, c’est que cet endroit n’est vraiment pas fait pour lui.

 

Pourquoi c’est naze :
Je suis la seule que la question de la fin dérange ?
« Pourquoi je ne t’y vois pas ? »
Reformulons
« Je suis dans un endroit cool et pas toi… t’es un gros naze ! »

C’est culpabilisant . Qui use de la culpabilisation de l’autre pour parvenir à ses fins ? Les manipulateurs.
Donc, Monsieur Hussey véhicule le message « Ouais, allez-y, manipulez l’autre, c’est cool. »

 

Et puis être dans un bar n’est pas forcément sympa. Surtout si le bar est blindé de monde avec de la musique (de merde) à fond.Oh oui, c’est idéal pour créer ou renforcer des liens.
Et s'il ne répond pas, c'est peut être aussi parce qu'il s'en tape, qu'il n'est pas interessé. 

 

  • « C’est vraiment bien que tu sois juste l’ami de mon frère, sinon toi et moi, ça aurait été bizarre, non ? »

 

Pourquoi c’est hot :

Lui faire croire qu’une relation entre lui et vous serait une mauvaise idée fera immédiatement monter l'excitation en lui, tel un désir fou. Remerciez-nous plus tard pour les pulsions sexuelles qui montent en flèche.

 

Pourquoi c’est naze :

Ah le cliché de la relation interdite qui excite les hommes.
Genre dès qu’on leur dit qu’ils ne peuvent pas, tels les gros bourinsqu’ils sont, ils vont foncer dans le tas.
C’est un peu comme quand les femmes disent "non" du coup ? C’est pour ça qu’ils n’en tiennent pas compte, ils ne pigent pas et ça les excite direct ! Oui messieurs, cherchez pas : vous-êtes comme-ça.

Monsieur Hussey, vous serez fouettez pour véhiculer de tels clichés.

 

 

  • « Je viens de voir The Avengers. Chris Evans est vraiment canon, mais je préférerais te regarder enlever ta chemise pendant une heure. »

 

Pourquoi c’est hot :

Ce message vient d'une grande allumeuse qui fait savoir haut et fort qu’elle a des pensées coquines pour lui. De plus, il va se sentir un peu spécial, sachant que vous préféreriez le voir nu que d’admirer une star américaine.

 

Pourquoi c’est naze :

 

Une grande allumeuse ? Une nana qui dit ce qu’elle pense , ce qu’elle veut, est une allumeuse ?
Et un mec qui dit qu’il aurait bien envie de voir Géraldine enlever sa chemise c’est un quoi ? Ah oui, pardon, C’est un séducteur.

 Après pour âpater un mec on n’est pas non plus obligée de parler de cul. Faut arrêter de faire croire que le cul est le principal centre d’intérêt des mecs et que pour attirer leur attention on doit passer en mode "chaudasse" mais attention ! ouh ! pas trop, parce que sinon on pourrait passer pour…une gonzesse assume sa sexualité ?! Et ça, c’est mal.

Ah non, pardon, on me souflle dans l’oreillette que le mot généralement utilisé est "salope".

Et parce que regarder un mec enlever sa chemise pendant une heure, c’est lassant. Parce qu’un mec qui n’a toujours pas enlevé sa chemise au bout d’une heure n’est vraiment pas doué et ça ne laisse rien présager de bon pour la suite.

 

 

  • « J’ai mangé le hamburger le plus bouleversant de toute ma vie. Presque orgasmique ! »

 

Pourquoi c’est hot :

Dites à ce gars que votre hamburger peut éveiller en vous un spectacle sensuel à tout moment, et la prochaine fois, il sera étrangement excité en commandant un Big Mac. Mieux qu'un aphrodisiaque 

 

Pourquoi c’est naze :

Un hamburger boulversant ? Presque orgasmique ?
Franchement, vous croyez vraiment que ça va exciter les mecs ?
Encore une fois le message véhiculé est : pour éveiller l’intérêt d’un mec, il faut lui parler de cul sinon, c’est mort.

Alors, illustration dans la vraie vie, ok :

Je suis une patissière dans l’âme. Un jour, j’ai réalisé LA génoise parfaite : Bien gonflée, dorée, moëlleuse… magnifique !

Elle était tellement belle que je l’ai prise en photo et que je l’ai envoyé à Jules-Chewbacca en lui disant que j’avais très envie de faire l’amour avec ma génoise.

(Oui, je dis beaucoup de conneries dans la vraie vie aussi.)
ça l’a fait rire. Point.
Nous ne sommes pas parti en sextos.
Il n’est pas arrivé chez moi en transe pour me coller les miches sur ma génoise et me prendre sauvagement dessus.
Et quand il voit une génoise, ça ne lui fait ni chaud, ni froid.

 

 

  • « Toi. Moi. Ce soir. Game of Thrones. Pizza. Sois à l’heure. »

 

Pourquoi c’est hot :

Vous ne lui demandez à aucun moment s’il peut ou s’il a envie de venir. Une femme sûre d’elle qui assume tout. Vous voulez un moyen facile de rendre vos messages sexy ? Enlevez les points d’interrogation.

 

Pourquoi c’est naze :

Parce que ce n’est ni plus ni moins qu’un ordre.

Reformulons « Ramènes ton cul chez moi. Ce soir, j’en ai rien à foutre de ce que tu avais prévu de faire. Tu annules. J’ai choisi la série et je m’en pète les ovaires que tu aimes ou pas. Pareil pour le menu et surtout sois pas en retard espèce de sale bâtard . »

C’est interessant comme ça !

Alors y’a des hommes qui aiment être dominés, mais pas tous. Là ça sonne très « je décide de ce que tu fais de ton cul. Tu viens et surtout tu fermes ta gueule. »

Franchement, qui aimerait recevoir de genre de message ?
Et les points d’interrogations c’est très sexy !

Illustration :

Tu veux voir ma … ?

Versus

Tiens, ça c’est ma chatte !
Il avait rien demandé ce pauvre garçon…

 

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25 mai 2015

Le pervers Narcissique dans la presse féminine.

 

Comme je l’avais dit dans mon petit billet d’introduction, je vais aussi parler de Pervers Narcissiques (PN, pour les intimes).
Je ne sais pas trop comment me lancer, car je ne suis ni psy, ni experte sur le sujet… et c’est un sujet délicat.

J’ai été mariée à un PN.

Un homme qui avait l’air charmant, doux, sensible, très à l’écoute, qui me voulait moi et seulement moi, qui voulait fonder une famille, …

Bref, le prince charmant avec lequel on nous a bourré le mou quand on était enfants.

A l’époque où je l’ai rencontré, j’étais coincée dans une histoire qui devenait vraiment difficile, mais je n’avais plus d’argent et je ne savais pas trop comment me sortir de là.
Et il est arrivé sur son putain de canasson en me disant qu’il était tombé amoureux de moi, que je méritais tellement mieux et il m’a presque supplié pour que je le laisse m’aider et que j’emménage avec lui.
Paumée comme j’étais à l’époque, j’ai dit oui.

 

Ne m’étant jamais intéressée à la psychologie et n’ayant jamais entendu parler de Pervers Narcissiques, (et n’étant pas féministe pour un sou)  je n’ai rien vu venir, je me suis totalement laissée faire et je me suis retrouvée loin de ma famille, de mes amis, sans boulot et mariée au bout de pile un an de relation.
Puis un enfant, puis un autre.
Plus le temps passait, plus il était froid et distant. Je ne pouvais pas compter sur lui. Jamais. Pour rien.
Il était de plus en plus critique, tout était toujours ma faute, il était malheureux et ça aussi c’était à cause de moi, car il me trouvait méchante, castratrice et je baisais pas assez. (Le coup de la baise avec lui, je crois que je pourrais en faire tout un article.)

J’ai dû étouffer ma vraie personnalité. De nature plutôt expansive, je suis devenue grisâtre. Une espèce de loque qui n’avait plus rien à voir avec celle que j’étais avant de le rencontrer et qui avait envie de se balancer par la fenêtre environs quatre fois par jour.

Il a fini par se désintéresser de moi et a demandé le divorce prétextant que la vie de famille n’était pas ce à quoi il s’attendait et que ce n’était pas fait pour lui.

 

Fin de l’histoire.
Il a tenté un come back, mais heureusement, ma meilleure amie ne m’a jamais lâchée, elle a été à mes côtés pendant cette période difficile et m’a aidée à voir que c’était un sale type et qu’il pouvait aller se faire foutre, lui et sa déclaration d’amour de merde qui sentait le manque de cul à plein nez.

Comme nous avions des enfants, nous étions amenés à rester en contact. Le strict minimum pour ma part.
Deux ans plus tard, je rencontrais quelqu’un (nous sommes toujours ensemble) et comme de par hasard, lui aussi refaisait sa vie. Il a voulu rencontrer le nouvel homme qui partageait ma vie. Je n’y ai pas vu d’inconvénient et j’ai voulu rencontrer sa nouvelle compagne. Appelons-là Wanda.

Une fille super. Vraiment. Une fille comme moi. Drôle, exubérante et pleine de vie.
Pourtant, quand je me retrouvais seule avec mon ex mari, celui-ci la critiquait de façon à peine voilée.
J’ai très vite sympathisé avec Wanda et il n’a pas dû aimer ça.
Quelques temps plus tard il la quittait.
Elle m’a appelé, nous avons passé cinq heures au téléphone à se raconter notre histoire avec cet homme.
C’était la même. Nous avons vécu la même chose.
Quand j’étais avec lui, il m’avait raconté à quel point ses ex l’avaient fait souffrir, à quel point l’une d’entre elle était perverse.
L’histoire que Wanda m’a racontée était la même. Sauf que maintenant, en plus, il y avait moi. Et moi, j’ai été la plus perverse de toute. Manipulatrice, castratrice et m’étant servi de lui pour avoir des gosses pour le jeter ensuite.
Wahou ! Intéressante histoire !
Wanda a été la première à prononcer le terme de PN.
Dès lors, nous avons commencé à nous documenter pour en apprendre plus sur le sujet.
Si pour moi l’emprise était terminé,  Wanda était encore en plein dedans. D’ailleurs, elle a replongé mais ça n’a pas duré.

 

Bref, tout ça pour dire que si au cours de mes navigations sur internet je trouve un article sur les PN, je vais le lire.
J’en ai trouvé quatre sur Biba, et franchement, y’a vraiment beaucoup à redire.

 

Le premier que j’ai trouvé s’intitule : Comment flairer un pervers narcissique (et le gérer).


L’auteure de cet article donne une définition du PN plus qu’approximative et pas vraiment exacte.

Par exemple, elle dit : «c’est  un amoureux qui écoute peu, qui aime parler de lui la plupart du temps. » et ça, c’est faux.
Déjà, désigner le PN comme un amoureux est totalement aberrant ; ensuite, c’est exactement le contraire. Le PN se livre très peu, en revanche, il encourage l’autre à se livrer sur tout et n’importe quoi en mode « tout ce que vous direz sera retenu contre vous. »
Il enregistre tout et vous le ressortira au moment où vous vous y attendrez le moins et surtout dans un contexte que vous n’auriez jamais cru possible. Vos confidences seront devenues un argument contre vous. Une accusation. Un moyen de vous discréditer.

 

Le pervers narcissique crée des dossiers contre ses victimes...

 

Et à la fin, elle nous dit carrément qu’on peut le garder sous le coude, mais avec un plan B et qu’il ne faut pas trop placer d’attente en lui.

Ah ben oui, mais non !

Déjà, ça me semble pas très plausible comme plan, étant donné qu’un PN va très vite en besogne, qu’il veut tout et tout de suite (emménager, se marier, avoir des enfants, …) et que, à priori, le temps de s’apercevoir que c’est un gros salopard, il est déjà trop tard.
Il manque l’essentiel dans cet article : Nous dire de fuir !
Vite et loin, mais fuir à tout prix car tout ce que veut un PN de sa proie c’est son anéantissement. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas une relation qu’on peut vivre en mode insouciante, en attendant mieux. C’est quelque chose qui vous détruit.
La fin de l’article, quant à elle est plutôt bien.

« On doit aussi prendre conscience de l'importance qu'il a pris sur notre vie (émotionnellement, physiquement, ou matériellement), et voir jusqu'où notre propre identité est bafouée. On se répète ces choses fondamentales (et on n'hésite pas à consulter un psy ou un thérapeute pour se désengluer) :

On a le droit d'être traitée avec respect ;

On a le droit d'exprimer nos désirs, opinions et attentes ;

On a le droit de dire "non" sans se sentir coupable ;

On a le droit de se créer une vie heureuse et saine... »

 

Et ça, ça vaut pour tout le monde.

 

Le deuxième article n’est qu’un court article pour vendre un livre.

Le Troisième est pas mal, mais un peu léger pour désigner un PN.
Les points cités s’appliquent à n’importe quelle personnalité toxique, en fait. A fuir de toute façon.
Certain commentaires en revanche sont assez gerbant.

PN

 

Huuuummm… comment te dire Dugland ?
Tout accepter et fermer les yeux sans broncher, c'est pas de l'amour, c'est de la soumission. Nous avons tous nos limites et si elles sont dépassées, il faut le dire haut et fort (et vite aussi.) Ne pas se laisser faire. 

Enfin, le dernier aborde encore sept autres points censés nous mettre la puce à l’oreille.
C’est sympa, certes, mais encore une fois c’est très insuffisant pour reconnaitre un PN.
En fait, il y a
un test en 30 points et il faut en comptabiliser 14 pour "obtenir" un PN.

 

Et là, on dirait que l’auteure pète les plombs.

 

Elle écrit : « Il suffit de voir la multiplication des groupes sur Facebook consacrés à ce thème pour en être convaincu. Mais à y regarder de plus près, ces groupes regorgent de discussions autour de séparations houleuses où l'autre deviendrait subitement PN ou encore de débats autour d'hommes violents, souvent  ivrognes, grossiers, machos, ou infidèles où chacun essaye de convaincre l'autre qu'elle tient le pire PN de la terre.  Mais non, un homme qui regarde du X, pratique l'échangisme, ment pour ne pas rembourser les dettes communes,  trompe impunément ou escroque des petites vieilles n'est pas (forcément) un pervers narcissique. »

 

Alors, je suis d’accord pour dire que le terme PN est utilisé à tord et à travers et qu’il sert à désigner n’importe quelle personnalité toxique.  Je suis aussi d’accord avec sa dernière phrase.
Mais je trouve hyper violent de dire que les groupes FB sont un vivier de gens qui racontent de la merde ou essaient de tirer la couverture.
Ce ne sont pas ses mots, mais c’est ce que ça veut dire.


Je fais moi-même partie de trois groupes de ce genre.


Et oui, il arrive que des personnes étant ou ayant été avec des personnalités toxiques pas forcément PN viennent y raconter leur histoire.
Ce n’était pas un PN mais un alcoolique violent ? Et alors, qu’est ce que ça change ?
Est que le fait que ce ne soit pas un PN enlève la souffrance et le traumatisme vécût ?
Non.

Il arrive aussi qu’une personne venant de se séparer se rende compte après coup qu’elle était avec une personne toxique, parfois c’est vrai (après tout, c’est mon cas.), parfois c’est un loup dans la bergerie. Nous ne pouvons pas vérifier ce que les membres nous racontent, ni leur identité. Comme nous ne sommes pas dépourvus d’empathie, nous réagissons avec plus ou moins de véhémence avec plus ou moins d’engagement et si c’est un loup, il fini par être démasqué et il est banni.

Il m’est aussi arrivée une fois – juste une fois - d’avoir réagis à un post, à y avoir raconté un peu mon histoire sans forcément rentrer dans les détails et avoir eu comme réponse « attends, moi c’est pire. »

Mais sinon, ce sont des groupes très sympas où règnent la bonne humeur, l’empathie, l’entraide, le partage et le respect des autres.
Ce sont des endroits où l’on peut se décharger, où l’ont peut se confier sans être jugé parce que, peu importe si les autres sont ou ont été victimes de PN, de personnes violentes, d’alcooliques ou que sais-je encore, ces personnes ont connu la souffrance et parfois la peur et elles savent ce que c’est.
Elles compatissent, partagent leur vécût et cela fait beaucoup de bien de savoir qu’on n’est pas seul dans cette situation, que ce n’est pas de la faiblesse ou de la bêtise de notre part et que c’est l’autre qui est malfaisant (ou malade ou juste con).
Après, c’est certain, nous avons des failles, et il faut les identifier et les soigner pour ne plus retomber sur une personne toxique.

Aussi, Biba ne traite que de l’homme PN et dans le rôle du prétendant.

Mais le PN n’est pas seulement masculin et il se trouve aussi dans sa famille (mère, frère, …), au travail, en amitié, …

 

Si vous voulez en savoir plus sur les PN je vous conseillerai d’aller vous documenter sur des sites spécialisés comme celui où se trouve le test où de regarder les vidéos de Geneviève Schmit qui sont très intéressantes.
Oubliez Biba, sont franchement pas au point sur le sujet !

 

Mais quoi qu'il en soit, si vous vous rendez compte que vous êtes enfermé dans une relation de ce genre : Fuyez !

Il n'y a pas d'autres options. Il faut penser à vous et à vous seul. Votre vie en dépend et vous êtes la seule personne qui puisse vous sauver.

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18 mai 2015

Astuces de la femme parfaite.

 

Voici un article que j'ai trouvé sur le site de Biba, voici ce qu'il annonce :

 

Tout ce qu’il faut lui cacher pour rester LA femme parfaite !

Exit les petits soucis pas toujours très glamour ! La femme parfaite nous livre ses petits secrets pour rester au top !

Huuummmm... tout un programme. J'en ai l'eau à la bouche. Allons-y !

 

La femme normale a…

1. Des valises à roulettes sous les yeux le matin au réveil.

Astuces de la femme parfaite : Deux possibilités : a) On met des petites cuillères dans le congélateur comme ça on peut réagir en cas d’urgence le matin.  Appliquez le dos de la cuillère sur nos poches! Effet garanti ! b) On profite de la pénombre pour LE câlin du matin.

C’est quoi l’astuce ?
On fait un câlin le matin… Ah non, pardon, apparemment c’est LE câlin du matin. Ça m’a tout l’air de revêtir un caractère obligatoire.
Bref, dans la pénombre donc, car voir nos poches sous les yeux, le ferait sûrement débander direct. On ne touche pas à la sacro-sainte verge. Et ensuite, quoi ? On court jusqu’à la salle de bain avec la taie d’oreiller sur la tête ?
Hey ! t’as oublié tes p’tites cuillères !

Et dans la vie d’un couple féministe ? Kilian-Robert n’en a absolument rien à cirer de ma tête le matin, parce que la sienne n’est pas mieux. Les mêmes cernes, les mêmes cheveux en bataille, la même mauvaise haleine. Tout pareil. C’est ça la vraie égalité des sexes !

 

2. Nos séances soin: Combinaison cellophane et masque pour nourrir les cheveux.

Astuce de la femme parfaite : Plutôt que d'imposer ce supplice à votre mec, on profite de l’occasion ! On organise une soirée entre nanas pour se détendre et prendre soin de nous!

Oh oui, pitié ! Cachez vous ! Jamais un homme ne supportera une telle chose. Oui, c’est ça, le mot est là, c’est un supplice.
Et puis on est teeeeellement intimes avec nos copines qu’on n’a aucun problème à être ensemble à moitié à poil, La tronche tartinée d’avocat et de rondelles de concombre, gloussant devant des photos de Ryan Gosling en buvant du thé vert. On peut même se mettre en cercle et s’épiler mutuellement la chatte.
Hihihihi ! Hey les coupines, vivement la prochaine soirée entre filles, j’aimerai m’épiler la raie.

Dans la vie d’un couple féministe ? Kilian-Robert est le premier à taper dans mes produits de beauté (même la BB crème) et vient se pavaner fièrement pour me montrer sa tronche.
Je me fais des soirées filles quand je veux pendant que Kilian-Robert garde les gosses et l’ambiance de ces soirées est plutôt du genre picoler et fumer beaucoup trop en parlant de tout et de rien (oui, oui, de cul aussi, j’avoue) et sortie dans un endroit où on peut danser, fumer et boire encore.

 

3. Une superbe collection de flacons de shampoing et après shampoing  vintage (et totalement vides) que l’on réutilise : «On sait jamais, ça peut servir».

Astuce de la femme parfaite :  Allez soyons forte, on jette ces produits complètement inutiles dès le moment où on entend la sonnette d’alarme : ce genre de «pchout» qui dit que la bouteille est VIDE.

Evidemment, bien sûr. Nous autres femelles sommes névrosées et gardons absolument tout.
Je sais même pas quoi répondre tellement je suis sidérée.

Dans la vie d’un couple féministe ? Ben… on jette nos flacons.

 

4. Lingerie : « je n’ai pas un seul ensemble dans mon armoire ! » 

Astuce de la femme parfaite : plutôt que d'associer tout et n'importe quoi, accordez les couleurs de vos sous-vêtements! Par exemple on associe notre classique soutien-gorge à fleurs avec un bas uni rose. Le mix and match c'est tendance et ça ne coûte rien !

Oui, et ?

Certes l’astuce est sympa, mais dans le fond… On s’en fout, non ?
Les sous-vêtements, c’est – comme son nom l’indique -  sous les vêtements, on ne les voit pas.
A moins de décider de faire péter un méga strip-tease à Jules, y’a aucune honte à avoir des sous-vêtements dépareillés.

Dans la vie d’un couple féministe ? C’est ce que je dis. On s’en fout. Kilian-Robert se contre fout de mes sous-vêtements, sauf si je les lui colle sous le nez pour lui demander son avis. Et pour moi, tout ce qui compte c’est que je sois bien dedans.

 

5. La collection de chaussettes et collants à trous que l’on garde (même si ça ne sert à rien).

Astuce de la femme parfaite : Soyons réaliste, on ne sortira ces machins à trous que si l’on prévoit de braquer une banque, et encore ! Mais on les aime tellement qu’il est juste impossible de s’en séparer. Que faire ? Interdire l’accès à deux tiroirs de la commode à notre Jules pour y ranger nos chaussettes chéries. 

Alors là… Celle là est encore pire que la n°3.
Les femmes seraient donc incapables de jeter quoi que ce soit.

Je ne sais toujours pas quoi dire.

Dans la vie d’un couple féministe ? heeeeuuu… à part vous dire qu’on jette nos chaussettes ou slip troués, je vois pas.

 

6. Les culottes spéciales « zone rouge ». 
Elles sont tellement laides qu’on les croiraient sorties directement des tiroirs de Geneviève de Fontenay ! Loin d’être sexy, mais tellement confortables…

Astuce de la femme parfaite : Qui a dit que ces dessous devaient être nécessairement laids ? Débarrassons-nous de l’indétrônable culotte en coton blanc ! On mise sur des couleurs et motifs liberty pour amener un peu d'amour dans "ce monde de brutes". 

Les règles. Ça s’appelle avoir ses règles et ce n’est pas sale.

Ce serait pas de la légende urbaine ça ? Les culottes moches spéciales règles ? J’en ai pas moi.
Pis si j’en avais, je ne choisirais sûrement pas des culottes blanches !
(Et c’est pas sympa pour Geneviève.)

Dans la vie d’un couple féministe ? Encore une fois, y’a pas de problème. Les règles ne sont pas un problème. Pourquoi ça le serait de toute façon ?
Et comme je l’ai dit plus haut, Kilian-Robert se fiche de ce que j’ai sur le cul, c’est mon confort qui compte.

 

7. Avant de laver un vêtement, on sent les aisselles pour savoir s’il est possible de le remettre une fois avant de le laver.

Astuce de la femme parfaite : On a tous cette petite habitude, mais désolé de le dire : Oui vous avez transpiré, oui il est sale, donc non pas besoin de renifler, c'est un fait ! 

Ben oui mais non, on ne transpire pas forcément. En hiver, par exemple. C’est tout à fait possible de remettre un pull plusieurs fois.

Dans la vie d’un couple féministe ? On ne se renifle pas les aisselles et nous ne sommes pas choqués de nous voir avec les mêmes vêtements que la veille.

 

8. Trainer avec des chaussons à trous...
En plus de ne pas être esthétique, niveau hygiène ce n’est pas terrible de porter des chaussons usés!

Astuce de la femme parfaite :  Un seul remède à tout cela ! Baladez-vous pieds nus ! Ça renforce la plante des pieds et c'est moins moche ! 

Pieds nus c’est moins moche ? Donc, si on en croit l’auteure de cet étron puant, c’est quand même un peu moche. Ben non, les pieds c’est pas moche.

Ensuite ok, j’avoue, les chaussons troués, c’est pas top, mais ce point est comme celui des flacons vides et celui des chaussettes et collants troués. Il insinue, encore une fois, que les femmes sont  incapables de mettre quelque chose à la poubelle.

Dans la vie d’un couple féministe ? Si je mets des chaussons c’est parce que j’ai froid aux pieds. Et si j’ai froid aux pieds, j’ai froid partout. Et si j’ai froid partout, je me transforme en harpie sanguinaire.
Donc, même si mes chaussons sont troués, je les garde en attendant de les remplacer.

 J’ai expliqué à Kilian-Robert ce qu’il risquait si je n’avais pas mes chaussons aux pieds et il a accepté leur présence en attendant que je reçoive mes magnifiques chaussons licornes… Qu’il accepte aussi totalement. (Le chat les aime beaucoup moins.)

 

2015-05-18 19

 

9.  Prendre 10 fois trop de temps à se préparer.
Parce qu’on est toutes comme ça à dire « j’en ai pour 10 minutes», mais dans les faits…
Astuce de la femme parfaite : On organise la salle de bain pour gagner du temps. Miser sur la chance le matin c’est le meilleur moyen de se retrouver avec les cils bleus parce que notre mascara habituel a disparu !

Dans les faits, quand je dis que j’en ai pour 10 minutes, j’en ai pour 10 minutes. Et le meilleur moyen que j’aie trouvé pour ne pas avoir les cils bleus c’est de ne pas acheter de mascara bleu ! Hyper facile. C’est cadeau l’astuce, Me remerciez pas.
Je ne suis pas sûre que d’avoir une salle de bain organisée aide les filles qui prennent leur temps pour se préparer, à aller plus vite.
Et puis franchement les filles, prenez le temps que vous voulez ! Faites vous la totale ou le strict minimum, on s’en fout. Faites comme vous avez envie, faites le pour vous. Le principal est de vous sentir bien dans votre peau.

Dans la vie d’un couple féministe ? Je sais combien de temps je mets pour me préparer. Je demande à Kilian-Robert à quelle heure je dois être prête, et si j’ai 10 minutes de retard, il s’en branle !

 

 

10. Montrer notre déguisement de sultan en sortant de la douche, serviette sur la tête.
L’avantage de cet accoutrement, c’est la bonne partie de rigolade qui s’en suis avec notre Jules, mais sur la longueur, c’est un peu lassant !  

Astuce de la femme parfaite : On se la joue sexy, on s'essuie les cheveux, on enlève le turban de sur notre tête, et on se balade en serviette en attendant de passer par la case brushing. 

Déguisement de sultan ? Accoutrement ?
En voila de bien vilains mots pour désigner une simple serviette sur la tête qui, avouons-le, est foutrement efficace pour éponger nos petits cheveux.

Dans la vie d’un couple féministe ? Quand je sors de la salle de bain avec ma serviette sur la tête, soit Kilian-Robert ne me voit même pas parce qu’il a autre chose à foutre que d’avoir sans arrêt le nez collé sur moi, soit il me sourit en me demandant si j’ai bien apprécié ma douche.
Encore une fois, il s’en fout !

 

Cet article est non seulement bourré de clichés pourris, mais en plus, il dit aux femmes « ne soyez pas vous-même ! Il ne faut pas ! Pour garder un homme, vous devez tricher, vous oublier jusqu’à étouffer. »

Réveillez-vous les filles ! Non, nous ne sommes pas toutes les mêmes. Ne vous laissez pas enfermer dans ces stéréotypes.
Vous êtes libres, bordel. Libre de faire ce que vous voulez, quand vous voulez.
La femme parfaite n’existe pas. Soyez vraies. Soyez vous-même. Et si Jules n’est pas capable de vous accepter telle que vous être réellement… peut être que ce n’est pas lui qu’il vous faut.

 

17 mai 2015

Let me introduce myself

 

Aria, trentenaire, divorcée, deux enfants, en phase de reconstruction et un nouveau Jules.

De quoi ce blog traitera t-il ?
De féminisme.

Pourquoi ?

Parce que ce n'est pas un gros mot et qu'on en a foutrement besoin quand on voit le nombre de conneries sexistes quotidiennement véhiculées.

 

Alors pour répondre aux quelques questions que j'entends déjà,

Non, je ne souhaite pas la suprémacie des femmes sur les hommes, mais l'égalité.

Non, je ne suis ni frustrée sexuellement, ni mal baisée et je m'épile les aisselles, la chatte, tout !

Faut aussi cesser les préjugés sur les féministes, il est temps de tout changer.

Dans ce blog, je vais sans doute aussi aborder le sujet des pervers narcissiques et autres manipulateurs puisque j'en ai été la victime.

Au plaisir, ou pas.

M'en fous, j'fais c'que j'veux, je suis un poney sauvage !

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