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Tacos and margaritas
16 novembre 2015

The show must go on.

 

Aujourd'hui, nous sommes lundi 16 novembre 2015, soit 3 jours après les attentats de Paris.

Je vais bien, je n'y étais pas. Mes proches vont bien, les proches de mes proches aussi, mais j'ai du mal à continuer.

Ce matin, je me sens comme déconnectée. Comme hors de la réalité.

J'ai accompagné mes filles à l'école comme tous les lundi matins. D'habitude je souris. J'aime bien le lundi car je ne travaille pas.
Mais là, ce n'est pas pareil. Je me sens comme étrangère à moi même. Comme si je marchais à côté de mon corps, m'observant moi même ainsi que les autres avec une certaine curiosité. Pourtant, il n'y a aucun doute, je suis toujours vivante, et la vie continue. Elle reprend son cours normal. C'est ce que nous sommes censé faire. C'est ce que nous devons faire.

 

Ce matin, je pensais voir des visages défaits, ressentir de la lourdeur dans le cœur des gens. Mais non, rien. D'accord, nous ne sommes pas à Paris, mais on en est pas loin, mais les gens continuent à dire bonjour en souriant, à rire et à parler fort... Comment font-ils ?

Moi je n'y arrive pas. Je ne leur en veux pas, non, au contraire, je suis plutôt admirative.
Pour moi reprendre le train-train quotidien me semble tellement irréel. J'avoue ne pas savoir comment on peut revenir à la normale. Comment fait-on ?

J'ai passé deux jours dans une sorte de flottement à me demander pourquoi. Comment peut on faire ce genre de chose ?

J'ai du mal à mettre de l'ordre dans mes pensées. Du mal à faire quoi que se soit de constructif.
Pas moyen de bosser. Pas moyen de penser à Noël sans culpabiliser de penser à quelque chose de festif alors que d'autres personnes sont en deuil.

 

Je vois tous mes proches mettre des messages sur facebook pour dire qu'il ne faut pas courber l'échine devant l'obscurantisme, qu'il faut continuer à rire, à boire, à s'amuser, à baiser, … et je suis d'accord ! Mais une partie de moi semble avoir été anéantie dans ces attentats.
Je ne veux pas avoir peur, je ne veux pas courber l'échine, mais je ne peux pas faire comme si de rien n'était.
Tout est comme avant, je veux dire, à part les drapeaux en berne, les fleurs et les bougies ici et là, tout est comme avant.
Les oiseaux continuent de chanter, les chiens continuent de chier sur les trottoirs, leur maîtres continuent de ne pas ramasser, … c'est comme avant.

 

Je sais que je suis très empathique.
Je ne regarde jamais les infos car ce qui se passe dans le monde me rend malade. Mon compagnon ne comprend toujours pas ça. Il pense que je préfère rester dans l'ignorance, ne pas savoir, ne pas voir la réalité en face. Ce n'est pas ça, pas du tout. C'est juste que j'ai foi en l'humanité et que je veux la conserver, mais quand je vois ce qu'un être humain est capable de faire à un autre, j'ai du mal à garder cette foi intacte. Elle s'érode, je vais mal et généralement, il faut deux jours pour que je m'en remette. Mais quand une de ces horreur arrive dans notre pays, tout prend une nouvelle dimension. Ça touche de près des personnes que nous connaissons, on se dit que ça aurait pu être eux. Que ça aurait pu être nous. Alors, en quelque sorte, c'est encore pire. Mais pourtant, ça ne l'est pas. La barbarie reste la barbarie. Peu importe dans quel pays elle a lieu.


Alors maintenant, c'est quoi la suite ?

Ben, surmonter tout ça, ce serait bien. Ne pas l'oublier, mais le surmonter, reprendre une vie normale. Recommencer à sourire, à rire, boire et fumer des clopes, aller voir des concerts, rouler des pelles à mon compagnon et baiser dès qu'on en aura envie.
Ne pas céder à la psychose car les politiciens nous martèlent que ça va recommencer.
Continuer.
Retrouver la force. Retrouver ma joie de vivre. M'esclaffer comme une dinde pour un rien.


Ce que je voudrais maintenant, c'est voir un peu plus d'unité dans ce monde, plus d'amour, plus de lumière.
Je ne veux plus jamais ressentir ça. Je ne veux plus jamais me sentir seule comme maintenant.
J'ai envie de faire des câlinous à la Terre entière et j'ai envie de dire « je t'aime » à ceux que j'aime.

Continuer.

 

Group «Queen» - «The show must go on» [official video]

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13 novembre 2015

J'suis émue de ouf, moi aussi...

 

 Nan, en vrai je suis atterrée...

Bon, d'accord, j'aurais dû me douter qu'avec des candidats de télé-réalité ça ne volerait pas très haut, mais quand même !

Et puis, putain de bordel de merde, c'est cette bouse que regarde la jeunesse actuelle... p'tain, elle va être belle la future génération d'adultes.

Mais pourquoi c'est-il que je gueule en fait ?

J'explique.

Hier soir, j'étais au lit avec mes filles et elles voulaient regarder les Simpson.
Pas de problème, je zappe sur W9, et tombe sur... Les princes de l'amour.
Aïe !

Bon, ça devait se terminer dans 5 minutes, je me suis dit que 5 minutes de télé-réalité ne me tuerai pas.

J'avais raison, je ne suis pas morte, mais putain...

 

Je tombe sur un monsieur dénommé Geoffrey, et ce dernier part au golf avec ses deux prétendantes.

Jusque là, tout va bien. (ou presque, parce que être payé à rien foutre, juste pour se faire draguer par deux gonzesses à Ibiza... grumpf, quoi!)
Sauf que, faut qu'on m'explique comment ce... truc à réussi à avoir deux prétendantes ?
Nan mais c'est quoi cette barbe ?!
Il n'a jamais entendu dire que ça s'entretenait une barbe ? Quand je vois ça, j'ai juste envie de vomir dedans. Ouais, ça lui donnerait le fini parfait qui lui manque. (nan, je suis méchante, parce qu'en plus il a l'air au courant, car j'ai trouvé des photos de lui clean, voire rasé où il est presque bien.Oui, je sais, juger quelqu'un sur son physique, c'est mal !)

 

Bref, Il se la pète en essayant de faire croire que c'est un pro du golf et explique à ses prétendantes comment faire.

Pour parfaire leur technique, il demande à l'une d'entre elles de venir avec lui, ainsi, il pourrait guider son mouvement.

Elle s'avance et pof ! Il s’emboîte parfaitement derrière elle.
A tel point, qu'il semble s’énerver un peu et commence à se frotter à elle.
Sous couvert d'humour, évidement, il a commencé à dire je ne sais plus quoi, mais, il riait fort tout en continuant à se frotter à elle... qui ne bronchait pas...

 

Moi, pendant ce temps là, j'hallucine.


Plus tard, les réactions de chacun des protagonistes sont recueillies en privé.

 

Geoffrey a dit que cette demoiselle (je ne sais plus son nom, désolée) avait une plastique à laquelle il était difficile de résister, donc oui, il c'était fait plaisir.

 

Alors, machin, merci, je pense que la gente masculine peut te remercier pour tes paroles.
En gros, tu viens de dire que tu es incapable de contrôler tes pulsions... c'est marrant, c'est souvent l'argument utilisé pour sauver les couilles des connards.
"ah oui, mais moi j'suis un mec, J'ai des pulsions, c'est pas pareil."
(True story, cette phrase m'était adressée.)

Donc, à en croire ce Geoffrey, (si je prends des raccourcis faciles, vous le dites, hein) quand on est un homme et qu'on a des pulsions, ben paf ! On le fait. Pas possible d'y résister ni de se contrôler.

Bravo, tu viens de te faire détester par tous les féministes.

  

Quant à la demoiselle, elle a dit avoir apprécié ce moment, qu'elle a trouvé ça mignon et qu'elle était émue de ouf.

 

Hum – hum...

Comment dire ? Chérie, un mec qui ne trouve rien de mieux que de frotter son zguèg sur ton cul pour te montrer que tu lui plaît, c'est pas mignon. C'est dégueulasse et ce mec a toutes les chance d'être un gros naze.

Après, si tu n'as que ton cul à lui offrir, je te plains, je te plains sincèrement. Un peu de self-estim, merde ! Un peu de respect pour toi même. Tu n'es pas qu'une paire de fesses. Et si le mec n'est là que pour tes fesses, encore une fois, je te plains sincèrement.


Faut arrêter ça. Faut arrêter tout ça.
La plastique, le cul, le sexe. Les hommes qui ne seraient intéressés que par le sexe, alors les nanas se comportent comme des objets sexuels.
Paradoxalement, elles sont là pour trouver l'homme des leurs rêves, le prince charmant.

 ça m'insupporte.

Déjà, cette histoire de prince charmant me fait gerber, faudrait vraiment qu'on arrête d'éduquer nos filles en mode "tu es une princesse, un jour ton prince viendra, et il te sauvera, sans lui tu n'es rien."
Et éduquer nos fils avec plus de respect pour la femme, ça ne serait pas du luxe.

 

Hier encore à la sortie de l'école, j'écoutais deux mères parler entre elles.
J'avoue ne pas aimer du tout l'une des deux, mais je connais son fils, et je sais que c'est un adorable petit garçon... mais pour combien de temps ?

"- On va fêter l'anniversaire de A. cette année. Ça ne tombe pas pendant les vacances, donc, on va le faire. Il a déjà fait sa liste d'invités... que des filles ! Je lui ai dit d'inviter quelques copains, ce serait mieux, mais il ne veut pas.

- Il fait son harem.
- *rires* Oui, c'est ça. Pis en plus, il ne me ramène pas les plus moches, alors ça va."

Et vas y que je te ris grassement.

Beurk ! Beurk, beurk, beurk et re-beurk !
Elle va faire de son gosse un connard... Il fera de la télé-réalité, son secret sera « je suis un Don Juan » et dans la maison, il fera le maximum pour avoir le maximum de gonzesses autour de lui, mais pas les moches. Et sa mère braillera de plus belle "ça c'est mon fils ! Bravo fiston !"

 

Me sens dépitée...

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