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Tacos and margaritas
25 mai 2015

Le pervers Narcissique dans la presse féminine.

 

Comme je l’avais dit dans mon petit billet d’introduction, je vais aussi parler de Pervers Narcissiques (PN, pour les intimes).
Je ne sais pas trop comment me lancer, car je ne suis ni psy, ni experte sur le sujet… et c’est un sujet délicat.

J’ai été mariée à un PN.

Un homme qui avait l’air charmant, doux, sensible, très à l’écoute, qui me voulait moi et seulement moi, qui voulait fonder une famille, …

Bref, le prince charmant avec lequel on nous a bourré le mou quand on était enfants.

A l’époque où je l’ai rencontré, j’étais coincée dans une histoire qui devenait vraiment difficile, mais je n’avais plus d’argent et je ne savais pas trop comment me sortir de là.
Et il est arrivé sur son putain de canasson en me disant qu’il était tombé amoureux de moi, que je méritais tellement mieux et il m’a presque supplié pour que je le laisse m’aider et que j’emménage avec lui.
Paumée comme j’étais à l’époque, j’ai dit oui.

 

Ne m’étant jamais intéressée à la psychologie et n’ayant jamais entendu parler de Pervers Narcissiques, (et n’étant pas féministe pour un sou)  je n’ai rien vu venir, je me suis totalement laissée faire et je me suis retrouvée loin de ma famille, de mes amis, sans boulot et mariée au bout de pile un an de relation.
Puis un enfant, puis un autre.
Plus le temps passait, plus il était froid et distant. Je ne pouvais pas compter sur lui. Jamais. Pour rien.
Il était de plus en plus critique, tout était toujours ma faute, il était malheureux et ça aussi c’était à cause de moi, car il me trouvait méchante, castratrice et je baisais pas assez. (Le coup de la baise avec lui, je crois que je pourrais en faire tout un article.)

J’ai dû étouffer ma vraie personnalité. De nature plutôt expansive, je suis devenue grisâtre. Une espèce de loque qui n’avait plus rien à voir avec celle que j’étais avant de le rencontrer et qui avait envie de se balancer par la fenêtre environs quatre fois par jour.

Il a fini par se désintéresser de moi et a demandé le divorce prétextant que la vie de famille n’était pas ce à quoi il s’attendait et que ce n’était pas fait pour lui.

 

Fin de l’histoire.
Il a tenté un come back, mais heureusement, ma meilleure amie ne m’a jamais lâchée, elle a été à mes côtés pendant cette période difficile et m’a aidée à voir que c’était un sale type et qu’il pouvait aller se faire foutre, lui et sa déclaration d’amour de merde qui sentait le manque de cul à plein nez.

Comme nous avions des enfants, nous étions amenés à rester en contact. Le strict minimum pour ma part.
Deux ans plus tard, je rencontrais quelqu’un (nous sommes toujours ensemble) et comme de par hasard, lui aussi refaisait sa vie. Il a voulu rencontrer le nouvel homme qui partageait ma vie. Je n’y ai pas vu d’inconvénient et j’ai voulu rencontrer sa nouvelle compagne. Appelons-là Wanda.

Une fille super. Vraiment. Une fille comme moi. Drôle, exubérante et pleine de vie.
Pourtant, quand je me retrouvais seule avec mon ex mari, celui-ci la critiquait de façon à peine voilée.
J’ai très vite sympathisé avec Wanda et il n’a pas dû aimer ça.
Quelques temps plus tard il la quittait.
Elle m’a appelé, nous avons passé cinq heures au téléphone à se raconter notre histoire avec cet homme.
C’était la même. Nous avons vécu la même chose.
Quand j’étais avec lui, il m’avait raconté à quel point ses ex l’avaient fait souffrir, à quel point l’une d’entre elle était perverse.
L’histoire que Wanda m’a racontée était la même. Sauf que maintenant, en plus, il y avait moi. Et moi, j’ai été la plus perverse de toute. Manipulatrice, castratrice et m’étant servi de lui pour avoir des gosses pour le jeter ensuite.
Wahou ! Intéressante histoire !
Wanda a été la première à prononcer le terme de PN.
Dès lors, nous avons commencé à nous documenter pour en apprendre plus sur le sujet.
Si pour moi l’emprise était terminé,  Wanda était encore en plein dedans. D’ailleurs, elle a replongé mais ça n’a pas duré.

 

Bref, tout ça pour dire que si au cours de mes navigations sur internet je trouve un article sur les PN, je vais le lire.
J’en ai trouvé quatre sur Biba, et franchement, y’a vraiment beaucoup à redire.

 

Le premier que j’ai trouvé s’intitule : Comment flairer un pervers narcissique (et le gérer).


L’auteure de cet article donne une définition du PN plus qu’approximative et pas vraiment exacte.

Par exemple, elle dit : «c’est  un amoureux qui écoute peu, qui aime parler de lui la plupart du temps. » et ça, c’est faux.
Déjà, désigner le PN comme un amoureux est totalement aberrant ; ensuite, c’est exactement le contraire. Le PN se livre très peu, en revanche, il encourage l’autre à se livrer sur tout et n’importe quoi en mode « tout ce que vous direz sera retenu contre vous. »
Il enregistre tout et vous le ressortira au moment où vous vous y attendrez le moins et surtout dans un contexte que vous n’auriez jamais cru possible. Vos confidences seront devenues un argument contre vous. Une accusation. Un moyen de vous discréditer.

 

Le pervers narcissique crée des dossiers contre ses victimes...

 

Et à la fin, elle nous dit carrément qu’on peut le garder sous le coude, mais avec un plan B et qu’il ne faut pas trop placer d’attente en lui.

Ah ben oui, mais non !

Déjà, ça me semble pas très plausible comme plan, étant donné qu’un PN va très vite en besogne, qu’il veut tout et tout de suite (emménager, se marier, avoir des enfants, …) et que, à priori, le temps de s’apercevoir que c’est un gros salopard, il est déjà trop tard.
Il manque l’essentiel dans cet article : Nous dire de fuir !
Vite et loin, mais fuir à tout prix car tout ce que veut un PN de sa proie c’est son anéantissement. Ce n’est pas rien. Ce n’est pas une relation qu’on peut vivre en mode insouciante, en attendant mieux. C’est quelque chose qui vous détruit.
La fin de l’article, quant à elle est plutôt bien.

« On doit aussi prendre conscience de l'importance qu'il a pris sur notre vie (émotionnellement, physiquement, ou matériellement), et voir jusqu'où notre propre identité est bafouée. On se répète ces choses fondamentales (et on n'hésite pas à consulter un psy ou un thérapeute pour se désengluer) :

On a le droit d'être traitée avec respect ;

On a le droit d'exprimer nos désirs, opinions et attentes ;

On a le droit de dire "non" sans se sentir coupable ;

On a le droit de se créer une vie heureuse et saine... »

 

Et ça, ça vaut pour tout le monde.

 

Le deuxième article n’est qu’un court article pour vendre un livre.

Le Troisième est pas mal, mais un peu léger pour désigner un PN.
Les points cités s’appliquent à n’importe quelle personnalité toxique, en fait. A fuir de toute façon.
Certain commentaires en revanche sont assez gerbant.

PN

 

Huuuummm… comment te dire Dugland ?
Tout accepter et fermer les yeux sans broncher, c'est pas de l'amour, c'est de la soumission. Nous avons tous nos limites et si elles sont dépassées, il faut le dire haut et fort (et vite aussi.) Ne pas se laisser faire. 

Enfin, le dernier aborde encore sept autres points censés nous mettre la puce à l’oreille.
C’est sympa, certes, mais encore une fois c’est très insuffisant pour reconnaitre un PN.
En fait, il y a
un test en 30 points et il faut en comptabiliser 14 pour "obtenir" un PN.

 

Et là, on dirait que l’auteure pète les plombs.

 

Elle écrit : « Il suffit de voir la multiplication des groupes sur Facebook consacrés à ce thème pour en être convaincu. Mais à y regarder de plus près, ces groupes regorgent de discussions autour de séparations houleuses où l'autre deviendrait subitement PN ou encore de débats autour d'hommes violents, souvent  ivrognes, grossiers, machos, ou infidèles où chacun essaye de convaincre l'autre qu'elle tient le pire PN de la terre.  Mais non, un homme qui regarde du X, pratique l'échangisme, ment pour ne pas rembourser les dettes communes,  trompe impunément ou escroque des petites vieilles n'est pas (forcément) un pervers narcissique. »

 

Alors, je suis d’accord pour dire que le terme PN est utilisé à tord et à travers et qu’il sert à désigner n’importe quelle personnalité toxique.  Je suis aussi d’accord avec sa dernière phrase.
Mais je trouve hyper violent de dire que les groupes FB sont un vivier de gens qui racontent de la merde ou essaient de tirer la couverture.
Ce ne sont pas ses mots, mais c’est ce que ça veut dire.


Je fais moi-même partie de trois groupes de ce genre.


Et oui, il arrive que des personnes étant ou ayant été avec des personnalités toxiques pas forcément PN viennent y raconter leur histoire.
Ce n’était pas un PN mais un alcoolique violent ? Et alors, qu’est ce que ça change ?
Est que le fait que ce ne soit pas un PN enlève la souffrance et le traumatisme vécût ?
Non.

Il arrive aussi qu’une personne venant de se séparer se rende compte après coup qu’elle était avec une personne toxique, parfois c’est vrai (après tout, c’est mon cas.), parfois c’est un loup dans la bergerie. Nous ne pouvons pas vérifier ce que les membres nous racontent, ni leur identité. Comme nous ne sommes pas dépourvus d’empathie, nous réagissons avec plus ou moins de véhémence avec plus ou moins d’engagement et si c’est un loup, il fini par être démasqué et il est banni.

Il m’est aussi arrivée une fois – juste une fois - d’avoir réagis à un post, à y avoir raconté un peu mon histoire sans forcément rentrer dans les détails et avoir eu comme réponse « attends, moi c’est pire. »

Mais sinon, ce sont des groupes très sympas où règnent la bonne humeur, l’empathie, l’entraide, le partage et le respect des autres.
Ce sont des endroits où l’on peut se décharger, où l’ont peut se confier sans être jugé parce que, peu importe si les autres sont ou ont été victimes de PN, de personnes violentes, d’alcooliques ou que sais-je encore, ces personnes ont connu la souffrance et parfois la peur et elles savent ce que c’est.
Elles compatissent, partagent leur vécût et cela fait beaucoup de bien de savoir qu’on n’est pas seul dans cette situation, que ce n’est pas de la faiblesse ou de la bêtise de notre part et que c’est l’autre qui est malfaisant (ou malade ou juste con).
Après, c’est certain, nous avons des failles, et il faut les identifier et les soigner pour ne plus retomber sur une personne toxique.

Aussi, Biba ne traite que de l’homme PN et dans le rôle du prétendant.

Mais le PN n’est pas seulement masculin et il se trouve aussi dans sa famille (mère, frère, …), au travail, en amitié, …

 

Si vous voulez en savoir plus sur les PN je vous conseillerai d’aller vous documenter sur des sites spécialisés comme celui où se trouve le test où de regarder les vidéos de Geneviève Schmit qui sont très intéressantes.
Oubliez Biba, sont franchement pas au point sur le sujet !

 

Mais quoi qu'il en soit, si vous vous rendez compte que vous êtes enfermé dans une relation de ce genre : Fuyez !

Il n'y a pas d'autres options. Il faut penser à vous et à vous seul. Votre vie en dépend et vous êtes la seule personne qui puisse vous sauver.

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18 mai 2015

Astuces de la femme parfaite.

 

Voici un article que j'ai trouvé sur le site de Biba, voici ce qu'il annonce :

 

Tout ce qu’il faut lui cacher pour rester LA femme parfaite !

Exit les petits soucis pas toujours très glamour ! La femme parfaite nous livre ses petits secrets pour rester au top !

Huuummmm... tout un programme. J'en ai l'eau à la bouche. Allons-y !

 

La femme normale a…

1. Des valises à roulettes sous les yeux le matin au réveil.

Astuces de la femme parfaite : Deux possibilités : a) On met des petites cuillères dans le congélateur comme ça on peut réagir en cas d’urgence le matin.  Appliquez le dos de la cuillère sur nos poches! Effet garanti ! b) On profite de la pénombre pour LE câlin du matin.

C’est quoi l’astuce ?
On fait un câlin le matin… Ah non, pardon, apparemment c’est LE câlin du matin. Ça m’a tout l’air de revêtir un caractère obligatoire.
Bref, dans la pénombre donc, car voir nos poches sous les yeux, le ferait sûrement débander direct. On ne touche pas à la sacro-sainte verge. Et ensuite, quoi ? On court jusqu’à la salle de bain avec la taie d’oreiller sur la tête ?
Hey ! t’as oublié tes p’tites cuillères !

Et dans la vie d’un couple féministe ? Kilian-Robert n’en a absolument rien à cirer de ma tête le matin, parce que la sienne n’est pas mieux. Les mêmes cernes, les mêmes cheveux en bataille, la même mauvaise haleine. Tout pareil. C’est ça la vraie égalité des sexes !

 

2. Nos séances soin: Combinaison cellophane et masque pour nourrir les cheveux.

Astuce de la femme parfaite : Plutôt que d'imposer ce supplice à votre mec, on profite de l’occasion ! On organise une soirée entre nanas pour se détendre et prendre soin de nous!

Oh oui, pitié ! Cachez vous ! Jamais un homme ne supportera une telle chose. Oui, c’est ça, le mot est là, c’est un supplice.
Et puis on est teeeeellement intimes avec nos copines qu’on n’a aucun problème à être ensemble à moitié à poil, La tronche tartinée d’avocat et de rondelles de concombre, gloussant devant des photos de Ryan Gosling en buvant du thé vert. On peut même se mettre en cercle et s’épiler mutuellement la chatte.
Hihihihi ! Hey les coupines, vivement la prochaine soirée entre filles, j’aimerai m’épiler la raie.

Dans la vie d’un couple féministe ? Kilian-Robert est le premier à taper dans mes produits de beauté (même la BB crème) et vient se pavaner fièrement pour me montrer sa tronche.
Je me fais des soirées filles quand je veux pendant que Kilian-Robert garde les gosses et l’ambiance de ces soirées est plutôt du genre picoler et fumer beaucoup trop en parlant de tout et de rien (oui, oui, de cul aussi, j’avoue) et sortie dans un endroit où on peut danser, fumer et boire encore.

 

3. Une superbe collection de flacons de shampoing et après shampoing  vintage (et totalement vides) que l’on réutilise : «On sait jamais, ça peut servir».

Astuce de la femme parfaite :  Allez soyons forte, on jette ces produits complètement inutiles dès le moment où on entend la sonnette d’alarme : ce genre de «pchout» qui dit que la bouteille est VIDE.

Evidemment, bien sûr. Nous autres femelles sommes névrosées et gardons absolument tout.
Je sais même pas quoi répondre tellement je suis sidérée.

Dans la vie d’un couple féministe ? Ben… on jette nos flacons.

 

4. Lingerie : « je n’ai pas un seul ensemble dans mon armoire ! » 

Astuce de la femme parfaite : plutôt que d'associer tout et n'importe quoi, accordez les couleurs de vos sous-vêtements! Par exemple on associe notre classique soutien-gorge à fleurs avec un bas uni rose. Le mix and match c'est tendance et ça ne coûte rien !

Oui, et ?

Certes l’astuce est sympa, mais dans le fond… On s’en fout, non ?
Les sous-vêtements, c’est – comme son nom l’indique -  sous les vêtements, on ne les voit pas.
A moins de décider de faire péter un méga strip-tease à Jules, y’a aucune honte à avoir des sous-vêtements dépareillés.

Dans la vie d’un couple féministe ? C’est ce que je dis. On s’en fout. Kilian-Robert se contre fout de mes sous-vêtements, sauf si je les lui colle sous le nez pour lui demander son avis. Et pour moi, tout ce qui compte c’est que je sois bien dedans.

 

5. La collection de chaussettes et collants à trous que l’on garde (même si ça ne sert à rien).

Astuce de la femme parfaite : Soyons réaliste, on ne sortira ces machins à trous que si l’on prévoit de braquer une banque, et encore ! Mais on les aime tellement qu’il est juste impossible de s’en séparer. Que faire ? Interdire l’accès à deux tiroirs de la commode à notre Jules pour y ranger nos chaussettes chéries. 

Alors là… Celle là est encore pire que la n°3.
Les femmes seraient donc incapables de jeter quoi que ce soit.

Je ne sais toujours pas quoi dire.

Dans la vie d’un couple féministe ? heeeeuuu… à part vous dire qu’on jette nos chaussettes ou slip troués, je vois pas.

 

6. Les culottes spéciales « zone rouge ». 
Elles sont tellement laides qu’on les croiraient sorties directement des tiroirs de Geneviève de Fontenay ! Loin d’être sexy, mais tellement confortables…

Astuce de la femme parfaite : Qui a dit que ces dessous devaient être nécessairement laids ? Débarrassons-nous de l’indétrônable culotte en coton blanc ! On mise sur des couleurs et motifs liberty pour amener un peu d'amour dans "ce monde de brutes". 

Les règles. Ça s’appelle avoir ses règles et ce n’est pas sale.

Ce serait pas de la légende urbaine ça ? Les culottes moches spéciales règles ? J’en ai pas moi.
Pis si j’en avais, je ne choisirais sûrement pas des culottes blanches !
(Et c’est pas sympa pour Geneviève.)

Dans la vie d’un couple féministe ? Encore une fois, y’a pas de problème. Les règles ne sont pas un problème. Pourquoi ça le serait de toute façon ?
Et comme je l’ai dit plus haut, Kilian-Robert se fiche de ce que j’ai sur le cul, c’est mon confort qui compte.

 

7. Avant de laver un vêtement, on sent les aisselles pour savoir s’il est possible de le remettre une fois avant de le laver.

Astuce de la femme parfaite : On a tous cette petite habitude, mais désolé de le dire : Oui vous avez transpiré, oui il est sale, donc non pas besoin de renifler, c'est un fait ! 

Ben oui mais non, on ne transpire pas forcément. En hiver, par exemple. C’est tout à fait possible de remettre un pull plusieurs fois.

Dans la vie d’un couple féministe ? On ne se renifle pas les aisselles et nous ne sommes pas choqués de nous voir avec les mêmes vêtements que la veille.

 

8. Trainer avec des chaussons à trous...
En plus de ne pas être esthétique, niveau hygiène ce n’est pas terrible de porter des chaussons usés!

Astuce de la femme parfaite :  Un seul remède à tout cela ! Baladez-vous pieds nus ! Ça renforce la plante des pieds et c'est moins moche ! 

Pieds nus c’est moins moche ? Donc, si on en croit l’auteure de cet étron puant, c’est quand même un peu moche. Ben non, les pieds c’est pas moche.

Ensuite ok, j’avoue, les chaussons troués, c’est pas top, mais ce point est comme celui des flacons vides et celui des chaussettes et collants troués. Il insinue, encore une fois, que les femmes sont  incapables de mettre quelque chose à la poubelle.

Dans la vie d’un couple féministe ? Si je mets des chaussons c’est parce que j’ai froid aux pieds. Et si j’ai froid aux pieds, j’ai froid partout. Et si j’ai froid partout, je me transforme en harpie sanguinaire.
Donc, même si mes chaussons sont troués, je les garde en attendant de les remplacer.

 J’ai expliqué à Kilian-Robert ce qu’il risquait si je n’avais pas mes chaussons aux pieds et il a accepté leur présence en attendant que je reçoive mes magnifiques chaussons licornes… Qu’il accepte aussi totalement. (Le chat les aime beaucoup moins.)

 

2015-05-18 19

 

9.  Prendre 10 fois trop de temps à se préparer.
Parce qu’on est toutes comme ça à dire « j’en ai pour 10 minutes», mais dans les faits…
Astuce de la femme parfaite : On organise la salle de bain pour gagner du temps. Miser sur la chance le matin c’est le meilleur moyen de se retrouver avec les cils bleus parce que notre mascara habituel a disparu !

Dans les faits, quand je dis que j’en ai pour 10 minutes, j’en ai pour 10 minutes. Et le meilleur moyen que j’aie trouvé pour ne pas avoir les cils bleus c’est de ne pas acheter de mascara bleu ! Hyper facile. C’est cadeau l’astuce, Me remerciez pas.
Je ne suis pas sûre que d’avoir une salle de bain organisée aide les filles qui prennent leur temps pour se préparer, à aller plus vite.
Et puis franchement les filles, prenez le temps que vous voulez ! Faites vous la totale ou le strict minimum, on s’en fout. Faites comme vous avez envie, faites le pour vous. Le principal est de vous sentir bien dans votre peau.

Dans la vie d’un couple féministe ? Je sais combien de temps je mets pour me préparer. Je demande à Kilian-Robert à quelle heure je dois être prête, et si j’ai 10 minutes de retard, il s’en branle !

 

 

10. Montrer notre déguisement de sultan en sortant de la douche, serviette sur la tête.
L’avantage de cet accoutrement, c’est la bonne partie de rigolade qui s’en suis avec notre Jules, mais sur la longueur, c’est un peu lassant !  

Astuce de la femme parfaite : On se la joue sexy, on s'essuie les cheveux, on enlève le turban de sur notre tête, et on se balade en serviette en attendant de passer par la case brushing. 

Déguisement de sultan ? Accoutrement ?
En voila de bien vilains mots pour désigner une simple serviette sur la tête qui, avouons-le, est foutrement efficace pour éponger nos petits cheveux.

Dans la vie d’un couple féministe ? Quand je sors de la salle de bain avec ma serviette sur la tête, soit Kilian-Robert ne me voit même pas parce qu’il a autre chose à foutre que d’avoir sans arrêt le nez collé sur moi, soit il me sourit en me demandant si j’ai bien apprécié ma douche.
Encore une fois, il s’en fout !

 

Cet article est non seulement bourré de clichés pourris, mais en plus, il dit aux femmes « ne soyez pas vous-même ! Il ne faut pas ! Pour garder un homme, vous devez tricher, vous oublier jusqu’à étouffer. »

Réveillez-vous les filles ! Non, nous ne sommes pas toutes les mêmes. Ne vous laissez pas enfermer dans ces stéréotypes.
Vous êtes libres, bordel. Libre de faire ce que vous voulez, quand vous voulez.
La femme parfaite n’existe pas. Soyez vraies. Soyez vous-même. Et si Jules n’est pas capable de vous accepter telle que vous être réellement… peut être que ce n’est pas lui qu’il vous faut.

 

17 mai 2015

Let me introduce myself

 

Aria, trentenaire, divorcée, deux enfants, en phase de reconstruction et un nouveau Jules.

De quoi ce blog traitera t-il ?
De féminisme.

Pourquoi ?

Parce que ce n'est pas un gros mot et qu'on en a foutrement besoin quand on voit le nombre de conneries sexistes quotidiennement véhiculées.

 

Alors pour répondre aux quelques questions que j'entends déjà,

Non, je ne souhaite pas la suprémacie des femmes sur les hommes, mais l'égalité.

Non, je ne suis ni frustrée sexuellement, ni mal baisée et je m'épile les aisselles, la chatte, tout !

Faut aussi cesser les préjugés sur les féministes, il est temps de tout changer.

Dans ce blog, je vais sans doute aussi aborder le sujet des pervers narcissiques et autres manipulateurs puisque j'en ai été la victime.

Au plaisir, ou pas.

M'en fous, j'fais c'que j'veux, je suis un poney sauvage !

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